QUELQUES PRINCIPES DE BASE POUR COMPRENDRE CE QU’EST LA PRÉCESSION DES ÉQUINOXES :
(Illustrations ci-dessus >> « L’empreinte des Dieux » de Graham Hancock – Pygmalion Gérard Watelet)
SPHERRE CÉLESTE :
le cercle d’intersection du plan de l’orbite terrestre avec la sphère céleste s’appelle l’ écliptique (plan virtuel).
PLANÈTE INTÉRIEURE DU SYSTÈME SOLAIRE :
la Terre tourne autour de son axe en 24 heures (révolution complète).
Avec une circonférence à l’équateur de 40.074 Kms,
On arrive à une vitesse minimum de 1.670 Kms à l’heure.
Vue d’en haut (au dessus du pôle nord) la Terre tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
La Terre tourne autour du Soleil selon une trajectoire elliptique (en ovale) à la vitesse de 107.000 Kms/Heure soit 29,7 Kms à la seconde !
OBLIQUITÉ DES PÔLES :
la Terre est inclinée de 23,5° par rapport à la verticale. Cette inclinaison (appelée obliquité) ainsi que le déplacement selon une trajectoire elliptique, déterminent les saisons.
L’obliquité est non stable, la variation passe de 22,1° à 24,5° par rapport à la verticale selon un cycle approximatif de 41.000 ans.
La Terre est aplatie au pôles. Son rayon à l’équateur (6.378 Kms) est plus long que le rayon polaire (6.355 Kms)
EQUINOXES ET SOLSTICES :
les solstices représentent les deux périodes où le soleil atteint son plus grand éloignement angulaire du plan de l’équateur. Dans l’hémisphère nord, le solstice d’été correspond au moment où le pôle nord est le plus rapproché du Soleil (le Soleil est le plus haut dans le ciel : 21 juin). Six mois plus tard, le solstice d’hiver indique le moment où le pôle nord est le plus éloigné du Soleil (le soleil est le plus bas dans le ciel : 21 décembre).
Les équinoxes : deux dates dans l’année où la durée de la nuit est égale à celle du jour (20 mars et 22 septembre). Les équinoxes correspondent au moment où l’axe de rotation de la Terre est perpendiculaire au plan de l’équateur su Soleil.
LE JEU DES FORCES COSMIQUES : LA PRÉCESSION DES ÉQUINOXES.
La force d’attraction et de répulsion (forces magnétiques et gravitationnelles) des planètes du système solaire (essentiellement Lune et Soleil) entraîne un mouvement de rotation de l’axe de la Terre.
Imaginez une toupie qui perdant de sa vitesse, voit son axe quitter sa position verticale pour s’incliner et décrire des rotations. La toupie immobile en position verticale commence à se déplacer dès que son axe s’incline.
Ce mouvement de rotation est appelé Précession.
<.1.> Il y a 13.000 ans, le pôle nord pointait en direction de Véga, comme il le fera dans 12.500 ans.
<.2.> Le pôle Nord pointe aujourd’hui en direction de l’étoile polaire.
ZODIAQUE :
les douze constellations du Zodiaque forment sur 360°, une ceinture d’étoiles s’étendant sur sept degrés au nord et au sud du plan de l’écliptique. Ces constellations, de tailles et de formes différentes, sont réparties régulièrement sur cette bande virtuelle.
PRÉCESSION :
Deux illusions d’optique : le Soleil semble se déplacer à travers le ciel d’Est en Ouest (alors que le Soleil est » immobile et que c’est la Terre qui tourne autour).
Tous les trente jours, le Soleil se lève devant une nouvelle constellation du Zodiaque qui semblent, elles aussi, aussi se déplacer dans l’espace.
Pour les anciens, la constellation la plus importante était celle qui avait l’honneur de loger le soleil le jour de l’équinoxe de printemps (appelé aussi équinoxe vernale). Les anciens avaient découvert que cette constellation n’était pas définitive pour l’éternité mais que toutes les constellation avaient, sur de très longues périodes, l’honneur de loger le Soleil le jour de l’équinoxe vernale.
Chaque année, l’arrière plan stellaire sur lequel se lève le soleil change tous les mois. Il passe des poissons au Bélier, puis au Taureau, ensuite aux gémeaux. Actuellement, lors de l’équinoxe de printemps, le Soleil se lève entre la constellation des poissons et celle du Verseau. A cause de la précession, le point vernal (Point virtuel obtenu en partant d’une ligne droite joignant le soleil, la terre et finissant sur le zodiaque) est atteint chaque année, un peu plus tôt sur l’orbite. Les anciens avaient calculé que le soleil était logé 2.160 années par chaque constellation du zodiaque et que le tour complet représentait 25.920 années (2.1600 X 12).
VERSION OFFICIELLE DE LA DÉCOUVERTE DE LA PRÉCESSION DES ÉQUINOXES :
Hipparque découvre la précession des équinoxes, vers -130 (130 av JC).
Hipparque de Nicée (ou Hipparque de Rhodes, premier quart du IIe siècle-après 127 avant J.-C.) est sans conteste le plus grand astronome de l’Antiquité. Parmi ses nombreuses découvertes, la plus importante est celle de la précession des équinoxes (déjà entrevue par les Chaldéens), c’est-à-dire de la dérive lente – d’est en ouest par rapport aux étoiles, considérées comme fixes – du point vernal (ou point gamma), qui marque la position du Soleil sur l’écliptique à l’équinoxe de printemps. Hipparque a trouvé pour cette dérive une valeur égale à 46 secondes d’angle par an, très proche de la dérive réelle (50,29). C’est Newton qui fournira la théorie de la précession dans ses Principia mathematica (1687) : l’axe de rotation de la Terre décrit en 25 800 ans environ un cône de demi-angle au sommet égal à 230 27′ ; il en résulte une rotation du point vernal sur l’écliptique par rapport aux étoiles, avec la même période. Hipparque a aussi découvert que l’orbite de la Terre n’est pas tout à fait un cercle centré sur le Soleil, il a mesuré la distance de la Terre à la Lune, qu’il a estimée entre 59 et 67 rayons terrestres (la valeur moyenne réelle est 60), et a élaboré le premier catalogue d’étoiles de bonne qualité, recensant 850 objets. Il a également contribué à l’émergence de la trigonométrie.
(Encyclopédie Universalis)
Hipparque (Hipparcus, Hisparcos), né à Bithynie, mort en 127 av JC à Rhodes. Astronome et mathématicien grec qui découvrit la précession des équinoxes… Cette découverte remarquable fut le fruit d’observations minutieuses… Hipparque observa la position des étoiles, puis compara ses résultats avec ceux obtenus par Timocharis d’Alexandrie, 150 ans plus tôt, voir avec d’autres observations réalisées antérieurement à Babylonie. Il découvrit que les longitudes célestes étaient différentes et que ces différentes étaient trop importantes pour être imputées à des erreurs d’observation. La précession expliquait à ses yeux ces variations. Il estima à 45 ou 46′ (secondes de l’arc) la variation annuelle, résultat très proche de la valeur acceptée aujourd’hui (50,274 secondes de l’arc).
(encyclopédia Britannica)
LES CHIFFRES DE LA PRÉCESSION :
12 : constellations du zodiaque
30 : nombre de degrés occupés par chaque constellation le long de l’écliptique.
72 : Nombre d’années que met le Soleil à opérer un déplacement précessionnel de un (1) degré le long de l’écliptique.
360 : Nombre de degrés d’un cercle (et donc de l’écliptique).
2.160 : Nombre d’années que met le soleil à des déplacer de trente degrés le long de l’écliptique (72 X 30).
25.920 : Durée d’un cycle précessionnel complet en années (12 X 2.160 ou 360 X 72).
Quelques mythes liés à la précession :
Osiris avait 72 conspirateurs.
432.000 guerriers sortent du Walhalla pour livrer bataille.
Le rig veda comporte 432.000 syllabes.
La roue comporte deouze rayons et Agni a 720 fils.
Les 72 anges de la Kabbale.
Le temple de Borobudur et ses 72 stupas en forme de cloches.
Dans les puranas, une année divine vaut 360 années mortelles.
Le Kali Yuga (âge des ténèbres) a une durée de 432.000 années (c’est l’époque dans laquelle nous vivons, C’est l’âge de Kali, l’ère du déclin et l’annonce prophétique du quasi anéantissement de l’espèce humaine).